VOYAGE....VOYAGE !!
Publié le 23 Décembre 2019
....Suite à mon article " STRATEBURGUM "
Article consacré à l'histoire, aujourd'hui c'est la visite
de Strasbourg, guidée par mon ami natif de cette région
" Le Marché de Noël "
Nous quittons le marché de Noël, pour une visite
de Strasbourg, lorsque au détour d'une rue je me trouve
devant un monstre architectural.....
Gigantesque, Sublime, Imposante !!!
" La Célèbre Cathédrale "
Allons la visiter!!
C'est grandiose !!! ....
Nous quittons la Cathédrale, pour la visite
de Strasbourg
Tout d'abord nous remontons L'ILL (rivière)
en bâteau mouche
trajet commenté, nous expliquant l'historique des monuments
et des appellations des rues....
Ensuite visite de Strasbourg...
" La Petite France "
Très animé, le quartier touristique de la Petite France est connu pour ses rues pavées, ses canaux et ses maisons à colombages bien préservées comme la Maison des Tanneurs, construite en 1572. La terrasse située sur le toit du barrage Vauban, un pont-écluse couvert édifié au XVIIe siècle, offre une vue panoramique. Des restaurants alsaciens parsèment le quartier, tandis que les boutiques autour de la Grand'Rue vendent des vêtements et des souvenirs tels que de la vaisselle, du vin et des thés spéciaux
Pourquoi ce nom ?
La Petite France tient son nom de l'hospice des vérolés
Construit à la fin du XVè siècle, pour accueillir les soldats
du roi de France, qui avaient contractés la syphilis,
Surnommée " mal français "et " petite française "
pendant l'occupation du Royaume de Naples.
La Grande Ile de Strasbourg
Si éloignées de la mer, l'Alsace et la Lorraine ne comptent que peu d'îles. ... Car si vous ne le saviez pas, le centre historique de Strasbourg – et sa célèbre cathédrale – ont été construits sur une île. Une grande île de la rivière Ill
" Le Parc de L'Orangerie "
En complément d'un parc d'allées classiques à la française dessiné en 1692, l'architecte Valentin Boudhors élève le bâtiment de l'Orangerie entre 1804 et 1807.
Il s'agissait pour la Ville d'abriter dignement l'important reliquat de la collection d'orangers réunie par le comte Jean-Régnier III de Hanau-Lichtenberg pour l'agrément des fameux jardins attenants à son château de Bouxwiller, plantes exotiques confisquée par la Convention en 1793. En souvenir des séjours de l'impératrice Joséphine de Beauharnais à Strasbourg, on donna son nom à l'orangerie. Le bâtiment, qui a été victime d'un incendie en 1968, a été reconstruit à l'identique. Les deux sphinges affrontées encadrant l'entrée proviennent des jardins du château Klinglin d'Illkirch réaménagé au XVIIIe siècle.
" Un petit tour dans les Vosges......"
Graufthal
Graufthal doit sa renommée à de curieuses habitations troglodytiques qui s’abritent au pied des falaises de grès, uniques en Alsace. La roche sert de plancher, de mur et de plafond, de sorte qu’il suffit d’un mur de façade et d’une partie de toit pour avoir un logis. Les conditions de vie dans ces maisons rupestres habitées jusqu’en 1958 étonnent plus d’un visiteur. L’exposition de photographies «Des rochers et des hommes» permet de découvrir d’autres rochers remarquables des Vosges du Nord.
Le village est né probablement au 12ème siècle autour d’un couvent de Bénédictines. De nombreux artistes ont peint ce site pittoresque. Environné de forêts, le lieu est à la jonction des vallées du Rehbach et de la Zinsel du Sud, encastré au milieu de hautes falaises de grès, qui a donné naissance à un carrefour naturel, reliant le plateau lorrain à la plaine d’Alsace. Les populations celtes et gauloises s’y installèrent, puis une communauté monastique dès le Haut Moyen-Age, peut-être à l‘instigation de Sigebaud, évêque de Metz, dès723. Lors de la Guerre de Trente ans (1618-1648), les paysans ayant perdu leur maison dans des incendies s’installèrent dans ces abris sous roche au pied des falaises de grès roses et aménagèrent ces cavités rocheuses en construisant un toit et des façades avec portes et fenêtres. Le sol est celui de la falaise. Des entailles y sont creusées pour évacuer l’humidité qui suinte du rocher. Les pièces sont parfois sur deux étages ; les cuisines disposent d’un four à pain. Le mobilier, en partie reconstitué, est coquet, avec des lits surélevés. Certaines parties sont destinées aux outils agricoles. Au total, trois familles vivaient ici, bien intégrées à la vie du village, et pas du tout considérées comme marginales comme ce fut parfois le cas dans des villages troglodytiques. Les hommes étaient surtout bûcherons et les femmes pratiquaient le tricot. Une partie du site plus en surplomb était occupée par une fabrique d’allumettes, activité dangereuse à laquelle participaient les enfants… les habitants du village furent à tour de rôle français, prussiens, français, allemands et à nouveaux français… Jusqu’à aujourd’hui, on y parle un patois alsacien proche de l’allemand. Au XIXème siècle, le tourisme permis aux habitants d’arrondir leur fin de mois en faisant visiter leur maison. La veuve Weber avec ses 5 orphelins put même y faire installer l’électricité… Quant à la famille Otterman, elle comptait deux soeurs avec chacune 8 et 7 enfants dont faisait partie la dernière habitante jusqu’en 1958.
Les Maisons des Rochers de Graufthal, en Alsace, accueillaient aussi une petite fabrique d’allumettes. Des artistes ont décidé de redonner vie à cet endroit en créant un totem représentant les deux sœurs Ottermann.
Les deux sœurs Ottermann sont représentées sur le totem, haut de plusieurs mètres.
" La Vierge dans les Rochers "
Sa présence est rattachée à une légende :
Un paysan d’Eschbourg voulant se rendre à la messe de minuit à l’église de Graufthal aurait été surpris par une tempête de neige. Son attelage pris dans la tourmente n’avait plus que le son des cloches, annonçant le début du culte, pour se diriger et il se précipita du haut de la falaise. Le paysan survécut à sa chute. En remerciement, il fit ériger cette statue
Et voilà..Nous quittons l'Alsace avec regrets...
Pour la tournée des restos c'est ..ICI