ZAWERE
Publié le 17 Décembre 2019
Ha !! l'Alsace !!
J'étais impatiente de la découvrir et, vraiment, je ne suis
pas déçue.
Cette région, je dirais même, ce PAYS, à su garder
son originalité, son histoire, sa langue, sa chaleur
son hospitalité, le tout fait que l'on a beaucoup de mal
à la quitter.....
C'est à Saverne que nous arrivons, ce sera notre port d'attache
pendant notre séjour.....
La position stratégique du lieu est à l’origine de la création de la ville. Le lieu permet en effet de contrôler ce point de passage entre l’Alsace et la Lorraine, à travers le col de Saverne. Les premières traces d’occupation datent des romains, qui y établissent un relais entre la voie consulaire Strasbourg-Metz. L’origine du nom de Saverne date de cette époque, le relais s’appelant alors « Tres Tabernae », les Trois Relais. Les romains construisent un castrum au IIIème siècle, qui sera agrandi au IVème, pour contrer les invasions barbares. Au moyen âge la ville passe sous la domination du Saint Empire Romain Germanique jusqu’à l’annexion de l’Alsace à la France. La ville fait partie des possessions de l’évêque de Strasbourg, qui y établit sa capitale administrative. La ville subit diverses destructions au cours du temps avec entre autres la guerre des Rustauds en 1525, qui seront massacrés ici, et la guerre de Trente Ans qui dévaste la ville, enjeu stratégique majeur à l’époque. La ville connaît néanmoins un regain de prospérité au XVII et XVIIIème siècle sous l’impulsion des Princes-Evêques de la famille des Fürstenberg, puis des Rohan qui sont à l’origine du château du même nom. La révolution met un terme à cette prospérité et à son rôle de mini-capitale. Saverne connaît ensuite l’histoire du reste de la région.
Le Château des ROHAN
Suite à l'incendie du précédent en 1779, le Cardinal Louis René de Rohan,
décide la reconstruction d'un nouveau palais dès 1780, et fait appel à l'architecte
Salins de Montfort, qui dirige les travaux jusqu'à la révolution.
Bien que le gros oeuvre et la toiture soient achevés,les bas reliefs et l'intérieur
restent inachevés, le bâtiment restant invendu, comme bien national, il connaîtra
diverses fonctions, dont celles de casernement et d'asile pour veuves de guerre.
Le corps du bâtiment est de style, néo-classique à colonnes corinthiennes(côté jardin)
et possède une façade de 140m de long.
Le bâtiment est modifié sous Napoléon III, qui fait restaurer et ajouter
deux ailes latérales et un avant corps central (côté ville).
Remontez ensuite la Grand Rue pour découvrir entre-autre au n°76, une belle maison à colombages de 1575 avec un oriel de 3 étages. Au n° 80, probablement la plus belle maison de la ville, la maison Katz, du nom de son premier propriétaire receveur de l’évêché, ornée de magnifiques colombages sculptés de personnages nus, de motifs floraux et géométriques. La maison possède de plus un très bel oriel triangulaire.
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La nef, gothique, du début du XVIème siècle est de faible hauteur et abrite quelques monuments intéressants :
> Déploration du Christ sculptée en 1520, en marbre et calcaire, l’œuvre représente le Christ à la descente de la croix entouré de Marie et de Saint Jean. La sculpture est un don de l’électeur de Saxe.
Christ Gisant
Dans le chœur :
On peut y voir deux monuments funéraires : Celui de Robert de Bavière et celui de Guillaume de Honstein tous deux anciens évêques de Strasbourg.
Guillaume de honstein
Robert de Bavière
LA LICORNE
Farouche protectrice de la ville de Saverne.
La licorne aurait été choisie comme emblème par les savernois, soit pour sa pureté, soit pour son courage (ville fortifiée et imprenable).
Selon une autre version, une licorne aurait trempé sa corne dans l’eau du "Badbrünne" (Fontaine du bain), qui était déjà utilisée comme bain chez les Romains. A travers le Moyen Age, des pèlerins et des personnages célèbres de passage à Saverne emportaient de cette eau salutaire, car on lui prêtait des vertus thérapeutiques.
Nous terminons ici la visite de Saverne,
Bientôt STRASBOURG et ses environs.....