Le Sübrot ou Melechweckla ?
Publié le 17 Janvier 2023
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Seigneur breton qui aurait organisé la défense des peuples celtes des îles Britanniques et de Bretagne armoricaine face aux envahisseurs germaniques à la fin du Ve siècle : Français, né en l'an 470 et mort en l'an 535 (65 ans).
Le roi Arthur ou Arthur ou Arthur Pendragon, est un personnage très important de la mythologie bretonne, il est le personnage central de la matière de Bretagne : Il n'est pas sûr qu'il est réellement existé, ce qui est toutefois sûr c'est que l'on retrouve plusieurs rois prénommés Arzur, Arthus, Artus, Arthur dont l'amalgame a probablement conduit au mythe du roi Arthur Pendragon : De plus, les textes médiévaux en gallois ne lui donnent jamais le titre de roi, mais l'appellent "amerauder" ("empereur") : Le nom lui-même viendrait de la racine celtique Arz , ou Arth (gaulois artos) signifiant « ours », symbole de force, de stabilité et de protection, caractères bien présents dans sa légende : c'était un homme réputé fort, posé, et, en tant que roi, garant de la sécurité de ses sujets. Dans la civilisation celtique, l'ours est avant tout l'animal emblématique de la royauté. On rapproche son nom avec celui de la déesse ourse ArtioLe terme « Pendragon » lui vient de son père Uther Pendragon et signifie « chef de troupe ». : Certains pensent qu'il serait né vers 470/475 et serait originaire du Pays de Galles, ou de l'ouest de l'Angleterre, mais l'emplacement exact de sa cour, connue sous le nom de Camelot, reste un mystère. Il aurait combattu les Saxons. Baptiste Legeron en ferait un grand propriétaire terrien romanisé ayant constitué, comme c'était alors courant à l'époque, sa propre troupe de buccelaires (mercenaires à la solde d'une personne riche et payés en nourriture, d'où leur nom (buccelus = biscuit), et ayant prêté main-forte aux rois brittons contre les Saxons. En effet, la chronique de Nennius (IXe siècle) le désigne comme un dux bellorum (chef de guerre) combattant « avec les rois bretons ». En outre, dès le IVe siècle, les corps de buccelaires sont constitués majoritairement de cavaliers. La légende d'un corps de cavaliers d'élites servant Arthur n'est pas loin...
T'en veux plus !!
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Le ciel vous encourage à inventer, créer et propose de nouvelles trouvailles. Même si vous êtes amené à décider seul des options à prendre, vous serez porté par des échanges constructifs qui contribueront à maintenir et même à affermir votre confiance.
Je te propose...
...2 Recettes d'Alsace presque oubliées mais entretenues par quelques boulangers
...Que tu auras p'têtre envie de faire !!..
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Le Sübrot est le "pain à un sou".
La plupart des Alsaciens connaissent encore le Sübrot, moins les Melechweckla (pains au lait). Les deux disparaissent peu à peu de nos boulangeries, mais des clients leur restent fidèles. Des sortes de "Madeleine de Proust". Découvrez l'histoire et la recette de ces pains.
À la boulangerie Suhner de Sélestat, une place est toujours réservée pour le Sübrot (ou Sülaiwli, ou Süwecka, selon le nom qu'on lui donne). Il s'en vend une soixantaine chaque jour. Essentiellement à des clients qui ont dépassé la cinquantaine et consomment ce produit depuis toujours, mais aussi à des jeunes qui apprécient ce pain "différent".
À la boulangerie Suhner de Sélestat, une place est toujours réservée pour le Sübrot (ou Sülaiwli, ou Süwecka, selon le nom qu'on lui donne). Il s'en vend une soixantaine chaque jour. Essentiellement à des clients qui ont dépassé la cinquantaine et consomment ce produit depuis toujours, mais aussi à des jeunes qui apprécient ce pain "différent".Frédéric Suhner, le patron et boulanger, tient à proposer des Sülaiwla quotidiennement (voir recette en bas de page). Pour lui, il fait partie des incontournables d'une boulangerie alsacienne, comme les Bretzel, le Kougelhopf et les vols au vent. "Un boulanger alsacien, un vrai, doit avoir du Sübrot", affirme-t-il. C'est même à cela, entre autre, que l'on peut reconnaître une boulangerie artisanale, estime-t-il : "Les franchises qui ont l’habitude d’acheter les baguettes et les croissants tous prêts ne peuvent pas trouver de Süwecka surgelés. Car les centrales travaillent pour toute la France. Or ailleurs, ils ne connaissent pas les Süwecka."
Le Sübrot, "pain à un sou" de l'entre-deux-guerres mondiales
La pâte est celle d'un pain blanc classique. L'originalité du Sülaiwli tient à sa forme. "Je le trouve plus léger qu'une baguette. Je ne sais pas si c'est vraiment le cas, mais c'est mon ressenti. Je préfère en tout cas", explique Claire, une cliente qui achète des Sübrot "quasiment tous les jours. J’en ai même acheté à Noël. La vendeuse m’a dit « aussi des Sübrot pour Noël » ! Oui, oui, toujours des Sübrot. Quand la boulangerie est fermée, je suis embêtée car on n'en trouve presque plus".
A la boulangerie Suhner de Sélestat, une place est toujours réservée pour le Sürbrot (ou Sülaiwli, ou Süwecka, selon le nom qu'on lui donne), il s'en vend une soixantaine chaque jour : Essentiellement à des clients qui ont dépassé la cinquantaine et consomment ce produit depuis toujours, mais aussi à des jeunes qui apprécient ce pain "différent".
Frédéric Suhner, le patron et boulanger, tient à proposer des Sülaiwla quotidiennement (voir recette en bas de page). Pour lui, il fait partie des incontournables d'une boulangerie alsacienne, comme les Bretzel, le Kougelhopf et les vols au vent. "Un boulanger alsacien, un vrai, doit avoir du Sübrot", affirme-t-il : C'est même à cela, entre autre, que l'on peut reconnaître une boulangerie artisanale, estime-t-il : "Les franchises qui ont l’habitude d’acheter les baguettes et les croissants tous prêts ne peuvent pas trouver de Süwecka surgelés. Car les centrales travaillent pour toute la France. Or ailleurs, ils ne connaissent pas les Süwecka.
"Le Sübrot, "pain à un sou" de l'entre-deux-guerres mondiales
La pâte est celle d'un pain blanc classique. L'originalité du Sülaiwli tient à sa forme. "Je le trouve plus léger qu'une baguette. Je ne sais pas si c'est vraiment le cas, mais c'est mon ressenti. Je préfère en tout cas", explique Claire, une cliente qui achète des Sübrot "quasiment tous les jours. J’en ai même acheté à Noël. La vendeuse m’a dit « aussi des Sübrot pour Noël » ! Oui, oui, toujours des Sübrot. Quand la boulangerie est fermée, je suis embêtée car on n'en trouve presque plus".

Frédéric Sühner prépare différentes versions de Sübrot : lavés, farinés ou recouverts de pavot et sésame.
Elisabeth, elle, a quitté l'Alsace pour les Vosges, mais revient régulièrement, "spécialement pour acheter des Sülaiwla. J'en ai toujours mangé, enfant déjà.
"Ils auraient été inventés au XVIIIe siècle pour les clients des villes, avides de produits raffinés. Ils auraient ensuite peu à peu gagné la campagne et les fêtes de village, lors desquelles on les dégustait avec des knacks et de la moutarde. L'entre-deux-guerres mondiales a ensuite marqué leur grande époque. Il coûtait alors un sou, d'où son nom, Sübrot, le "pain à un sou".
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Les Melechweckla, viennoiseries d'un autre temps.
Les Melechweckla sont des petits pains au lait fendillés en leur centre.
Les Melechweckla, ou pains au lait, sont devenus encore plus rares. Les très nombreuses viennoiseries aujourd'hui proposées à la vente leur ont volé la vedette. "Ce sont quasiment des entremets, avec beaucoup de crème, de confiture, de chocolat... À l'époque, quand j'étais enfant, nous n'avions que les Melechweckla, les croix à la cannelle et les Stàngaweckla (un autre pain brioché), rien d'autre", se souvient Jean-Claude Iltis, boulanger meilleur ouvrier de France.
Il tient à perpétuer la recette, assez pauvre en ingrédients : très peu de sucre et de beurre, pas d'œuf. À mi-chemin entre un pain blanc et une brioche. Une spécialité alsacienne que l'on ne trouve nulle part ailleurs : "Dans le reste de la France, quand ils parlent de pain au lait, ils font en fait référence à notre brioche avec quatre œufs et 250 grammes de beurre pour un kilo de farine. Alors que là, la pâte est beaucoup plus légère."Les Melechweckla doivent être bien moelleux et se conservent facilement. Jean-Claude Iltis aime les savourer à toute heure de la journée, aussi bien au petit-déjeuner avec du miel et de la confiture que plus tard, tartinés de saucisse de foie ou de saucisson. Enfant, ils en recevaient au goûter à l'école, avec une barre de chocolat. À chaque fois, un petit événement.

Jean-Claude Iltis réalise régulièrement des Melechweckla chez lui, pour le plaisir du geste... et du goût !
Le boulanger retraité, membre de l'UBAC (Union des Boulangers Artisans Créateurs) rêve d'instaurer en Alsace une semaine des "produits oubliés" : Histoire de remettre en vitrine le Sülaiwli et les Melechweckla et porquoi pas, de donner aux consommateurs un goût de...
"Reviens-y !"
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Ingrédients :
1 kg de farine
18 g de sel
20 g de levure de bière
600 g d'eau
100 g de levain (ou pâte fermentée).
Procédé:
Pétrir les ingrédients, couvrir la pâte et laisser reposer 3 heures.
Séparer la pâte en deux pâtons de même poids. Etaler chacun d'eux à l’aide d’un rouleau sur une épaisseur de 1,5 à 2 cm, ils doivent avoir exactement la même taille. Badigeonner un peu d'huile et de farine sur l'une des pâtes, puis la recouvrir avec l'autre morceau. (Attention à ne pas mettre trop d’huile, faute de quoi le Sübrot ne s'ouvrira pas au four. Plus la pâte est collante, plus il faut mettre d’huile, et inversement, moins la pâte est collante, moins il faut en mettre.) Donner un petit coup de rouleau. Laisser reposer trois quarts d'heure : Découper la pâte en carrés égaux de 150 grammes environ (ou un peu moins). Coller deux carrés bout à bout pour former un Sübrot. Couvrir et laisser reposer 1h30. Cuire 25 minutes à 250 degrés.
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Ingrédients :
500 g de farine T55
200 g de lait + 100 g d'eau
10 g de sel
20 g de sucre
50 g de beurre
25 g de levure
Procédé :
Pétrir tous les ingrédients jusqu'à ce que la pâte se décolle du fond de la cuve. Couvrir et laisser reposer 30 à 45 minutes : Peser des pâtons de 70 grammes, former des boules, et les disposer sur une toile ou sur du papier sulfurisé. Couvrir et laisser reposer 15 minutes : Huiler et fariner légèrement le dessus de chaque boule. Marquer le milieu des boules (attention à ne pas les fendre entièrement) à l'aide d'un coupe-pâte ou d'un couteau. Laisser reposer 30 à 45 minutes. Cuire 10 à 15 minutes à 220 degrés.
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Si les 2 recettes te plaisent, Vas-y !!
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